Presque tous les soirs, je retrouve avec plaisir Zite (Z-i-t-e), cette petite machine magique à découvrir de nouvelles pistes, de nouveaux sites. Le principe est simple. Il se joue en trois temps.

  • Vous vous inscrivez d’abord avec Facebook et/ou Twitter ce qui donne à Zite une base pour deviner ce qui vous intéresse parmi les 40.000 thèmes déjà repérés.
  • Puis, vous choisissez des sujets. Du genre : innovation et villes intelligentes, ou //Brésil, Singapour et créativité pour prendre quelques exemples de mon propre compte. Mais cela peut être aussi bien yoga, mode ou basket-ball.
  • Enfin, de chaque article proposé par Zite, vous pouvez indiquer qu’il vous intéresse ou pas. Et c’est là le génie de cette technologie : le système apprend de vos choix et sélectionne de façon chaque fois plus appropriée.

Par exemple, j’ai choisi la catégorie Kenya avant d’y faire mon premier voyage. Mais les articles choisis parlaient surtout de coureurs de marathon. J’ai rejeté ses suggestions et signalé mon intérêt pour les startups et la téléphonie mobile. En quelques jours Zite avait compris.

J’adore, parce que ça me permet de découvrir des pistes auxquelles je n’aurais pas nécessairement pensé et de sites que je ne connais pas.

  • C’est différent de la recherche sur Google ou Bing, toujours limitée par la question que je pose.
  • C’est aussi différent du recours aux flux RSS qui ne puisent que dans les sources que je connais.
  • C’est également différent de Twitter, très varié mais qui tend vite à me submerger sous un tsunami de pistes sans me dire clairement où elles mènent.

Seulement disponible sur mobiles et sur tablettes, Zite alimente ma curiosité et m’ouvre sur le monde, non pas tous azimuts / ce qui me perdrait / mais dans des champs qui m’intéressent sans les restreindre à ce que j’y ai déjà repéré. C’est de là que vient mon plaisir. Surtout, ne vous en privez pas.

Dans un domaine différent – mais toujours dans la même logique d’ouverture – j’ai lu avec beaucoup d’intérêt « A History f Future Cities » (que l’on peut traduire par « Une histoire des villes futures »).

Il s’agit de Saint Petersburg (en Russie), Shanghai (en Chine), Mumbai (en Inde) et Dubaï (dans la péninsule arabique), quatre villes créées pour ouvrir l’Est à l’Ouest selon l’auteur, Daniel Brook.

Elles sont beaucoup plus ouvertes au monde que Moscou, Beijing et Dehli – pour les trois premières – et que les autres villes de la région pour Dubaï. L’élément clé c’est que toutes ces villes sont des ports. Et c’est par elles que le changement arrive dans leurs pays. Mais nous aurions tort sans doute de limiter la tendance à l’ouverture de l’est sur l’ouest.

Cherchez le port autour de vous… New York ouvre bien les Etats-Unis au monde. Comme Barcelone d’ailleurs à longtemps ouvert l’Espagne à l’Europe et à la Méditerranée.

Crédit photo : CC/Flickr/Sophie & Cie

J’enquête, je suis et j’analyse les technologies de l’information et de la communication depuis la préhistoire (1994). Piqué par la curiosité et l’envie de comprendre ce que je sentais important,...