Taxi beat
Au milieu des merveilles venues des États-Unis, du Canada ou du nord de l’Europe présentées pendant la conférence LeWeb2012, j’ai été particulièrement séduit par Taxibeat.com, une application qui nous vient d’Athènes et peut maintenant nous aider à trouver des Taxis à Paris, São Paulo, Rio, Bucarest et Oslo. La liste devrait s’allonger assez vite.Le fonctionnement est ultra simple : l’app sait où je suis et, quand je l’ouvre, il suffit de dire que je cherche un taxi pour qu’un chauffeur me réponde qu’il est à proximité. Je le vois sur la carte, je sais à quelle distance il est, à quelle vitesse il se rapproche et je peux même l’appeler si je trouve qu’il met trop de temps.Comme le taxi et le client sont identifiables, ça ajoute une couche de sécurité et une promesse de qualité.Le premier taxi que j’ai pris, par exemple, m’a dit qu’avec ça il envisageait de travailler le samedi soir, ce qu’il évite pour le moment en raison des risques. Une jeune femme de mes amies m’a dit qu’elle même se sentirait plus en sécurité avec un taxi identifiable.La promesse de qualité tient au fait que chacun peut donner une note à l’autre ce qui devrait permettre au bout d’un moment de choisir les mieux notés qu’il s’agisse des clients ou des chauffeurs.La difficulté bien entendu c’est qu’il faut d’abord trouver assez de chauffeurs de taxis et assez de clients pour atteindre la masse critique qui permet au système de devenir utile.Côté startup, la crise a fonctionné comme un « avantage compétitif » m’a affirmé Nikos Drandakis, le fondateur. Outre les développeurs de talents qui ne demandaient pas des salaires exorbitants les chauffeurs de taxi ont été contents d’avoir recours au smartphone « pour récupérer la grande quantité de courses perdues en raison de la crise financière ».Côté client, outre ma propre expérience, Drandakis m’a dit qu’à Athènes où son application est d’usage courant, les chauffeurs de taxis sont devenus beaucoup plus courtois. Ils descendent même pour ouvrir la porte à leurs clientes dans l’espoir de se faire bien noter.J’attends avec impatience de voir ça à Paris.

J’enquête, je suis et j’analyse les technologies de l’information et de la communication depuis la préhistoire (1994). Piqué par la curiosité et l’envie de comprendre ce que je sentais important,...