Caché dans un des édifices de l’Université de Nairobi, le fablab est une mine de trésors que je raconte plus en détails dans ma chronique publiée par le supplément Sciences & Technos d’aujourd’hui.

Mais j’ai aussi des photos à montrer.

D’abord une petite précision pour ceux qui ne sont pas familiers avec le terme: « Un Fab Lab (abréviation de Fabrication laboratory) est une plate-forme ouverte de création et de prototypage d’objets physiques, ‘intelligents’ ou non » explique la FING qui travaille à leur essaimage en France.

Dans un bordel de rêve de savant insatiable… j’ai vu:

Une bicyclette pour vider les latrines.

Un mini pont pour franchir les caniveaux qui pourrissent la vie des habitants des bidonvilles pendant la saison des pluies.

Une antenne Wifi faite avec du grillage de poulailler pour assurer la connexion sur « le dernier kilomètre » dans les zones pauvres.

Je n’ai pas vu le clou du spectacle (mais nous pouvons le suivre sur le site du Fablab): un prototype de robotconçu pour transporter des aliments à l’intérieur d’une ferme.

Je dois dire que j’ai des doutes sur l’intérêt de la robotisation de l’agriculture africaine à un moment ou, d’une façon générale, ce sont les emplois qui manquent le plus. Mais je trouve génial tout effort permettant de s’initier aux technologies nécessaires pour la construction de robots… ou d’autres choses utiles.

 

J’enquête, je suis et j’analyse les technologies de l’information et de la communication depuis la préhistoire (1994). Piqué par la curiosité et l’envie de comprendre ce que je sentais important,...