nytimes-110317.1300400451.png La mère de tous les quotidiens d’information d’aujourd’hui vient d’annoncer qu’elle se ferait payer à partir de la fin du mois. Et pas qu’un peu: 20 USD par mois depuis un ordi, 15 USD à partir d’un mobile et 35 USD pour l’accès indifférencié. Ceci à partir du vingtième article consulté dans le mois.

« Beginning March 28, visitors to NYTimes.com will be able to read 20 articles a month without paying, a limit that company executives said was intended to draw in subscription revenue from the most loyal readers while not driving away the casual visitors who make up the vast majority of the site’s traffic. »

La décision a été prise dans son principe il y a plus d’un an mais le prix me surprend.

Je lis beaucoup d’articles du Times . Pas question de payer un tel prix. Comment vais-je réagir?

Pour m’en faire une idée j’ai passé en revue ma consommation des médias anglophones au cours des dernières semaines. Sur le vent de révoltes des peuples arabes, le Guardian m’est apparu nettement meilleur. Quand je n’avais le temps que pour un journal, je choisissais celui-là. Sur les catastrophes japonaises le NYT m’est apparu un peu plus performant, mais pas des masses.

Question de goût me direz-vous. Juste mais… le Guardian s’est farouchement prononcé pour le contenu gratuit.

Voilà la réponse au problème posé. Je lirai moins d’articles du New York Times par peur d’atteindre la limite fatidique (et, ensuite, pour ne pas payer). Je passerai plus de temps sur le site du Guardian.

Ahhhh, j’allais oublier. Zite le nouveau magazine gratuit sur iPad (un concurrent de Fliboard) comprend mes intérêts et me permet de lire plein d’articles gratuits de sites que je n’ai pas le temps de visiter l’un âpres l’autre.

Dans la mesure où la décision du Times risque de faire école, même ceux qui ne lisent pas la presse en anglais vont se trouver confrontés au problème.

Comment envisagez-vous de réagir?

J’enquête, je suis et j’analyse les technologies de l’information et de la communication depuis la préhistoire (1994). Piqué par la curiosité et l’envie de comprendre ce que je sentais important,...