Encore fallait-il le montrer, chiffres à l’appui.
“La différence mobile” – tel est le nom de l’étude – actualise la typologie des utilisateurs américains . A ceux qui se satisfont de la connexion traditionnelle (61%) s’ajoute le groupe encore minoritaire mais croissant (39%) de ceux qui se reconnaissent “motivés par la mobilité” (Test pour ceux qui veulent savoir où ils se situent ).
Les implications de cette “différence”, méritent qu’on s’y arrête.
Le deuxième groupe est jeune: 70% ont moins de 30 ans.
La demande de contenu online augmente. Gouvernements et entreprises (surtout les sites d’information) feraient bien d’en tenir compte. “Un nombre plus grand de personnes ont de plus grandes opportunités de partager opinions, créations et observations online,” précisent les auteurs du rapport. La priorité pourrait passer assez vite à l’accès depuis le mobile.
Les deux types d’accès se renforcent mutuellement ce qui, selon John Horrigan, le responsable de l’étude “suggère une nouvelle ère pour nombre d’utilisateurs dans laquelle la norme est l’échange continu d’information”.
C’est exactement cela qu’il me semble important de saisir.
Ça n’est plus la mobilité, ni même l’accès en tout lieu (les deux raisons pour lesquelles je retiens le terme de mobiquité) mais la communication constante dont nous devons tenter de saisir le fonctionnement.
Ce sont les flux qui comptent, pas l’appareil ni le réseau.
Reste, si l’on retient cette hypothèse, à en établir les conséquences.
Des idées ?
[Photo Flickr de Guillermo ]