Telle est l’indiscrète question posée par Violet Blue, la cyber divine, dans sa chronique – Open Source Sex – accessible sur le site du San Francisco Chronicle.
«Pouvez-vous, au bord de l’orgasme, envoyer un message cohérent?» (de moins de 140 caractères, je le rappelle) demande cette perverse acidulée.
Messieurs Robert Scoble et autres Loïc LeMeur, répondez sans rougir (et sans vous vanter).
Il semble que l’exercice est plus répandu que nous ne serions tentés de croire et que les amateurs sont encore plus salaces que les pros (dont elle nous donne une liste détaillée).
Ce «Guide complet du sexe avec Twitter » contient quelques conseils judicieux (et bien classiques) pour engager un flirt. Faites court mais n’y allez pas trop fort, pour commencer.
Soignez les détails (apparents). Violet Blue recommande chaudement (…) de ne pas confondre les messages envoyés exclusivement à une personne et ceux que l’on fait précéder de l’arobase «@»… que tout le monde peut lire (mais n’oublions jamais les exhibitionnistes, ni ceux qui veulent crier leur désir sur le toit du monde). Oui, oui.
En connaisseuse, elle conseille la lenteur à ceux qui s’engagent dans le TwitterSex virtuel. Le «langoureux voyage est plus excitant que la destination». Encore mieux que la slow food. Si, si.
A ceux et celles qui mettent leurs mobiles sur vibreur il est conseillé, expérience concrète à l’appui (cette science toute jeune est connue sous le nom de Twitterdildonics ), de s’inscrire dans une conversation animée.
Tout y est donc et l’heure me semble enfin venue pour ceux et celles qui lisent le journal au moment de la pipe et du cunilingus de comprendre qu’il est temps de renoncer au papier. (Reconnaissez que ça fait longtemps que je vous le dis…)
Je me demande quand même si les micro-messages peuvent conduire au grand amour…
Mais n’oublions pas la question habituelle. Très simple aujourd’hui: du Blackberry ou de l’iPhone, quel est le meilleur clavier TwitterTantrique?
[Photo Flickr de Earl – What I saw 2.0 ]
