Tgenz-krishna_de.1231926239.jpgentative de synthèse inspirée par une série d’entretiens avec certains des meilleurs praticiens des médias et du web. L’objectif est de faire court pour faciliter la discussion.

Médias et journalistes doivent reconnaître que:

– dans le cocktail de publications et de produits qu’ils sont amenés à offrir au public, la priorité revient maintenant au web. Le papier peut survivre, télé et radios ont encore de beaux jours devant eux, mais l’effort doit s’organiser autour de ce qui est mis en ligne… qui n’est plus un complément de leur production habituelle. L’inversion est inéluctable.

– sur le web, l’audience a disparu. L’ex-audience est remplacée par une multitude de webacteurs directement connectés entre eux et de plus en plus participatifs. Les individus isolés sont connectés par des réseaux sociaux et ils alimentent des flux qui ne tarissent pas. De ce fait, le contenu produit par les journalistes compte moins que les relations établies avec les webacteurs connectés en réseaux. S’ils l’ignorent, l’ex-audience ira voir ailleurs.

En résumé (de ce très court billet): les médias qui veulent survivre doivent donner la priorité à ce qu’ils font sur le web et aux relations qu’ils établissent avec les webacteurs par opposition à leur support traditionnel et au contenu qu’ils ont l’habitude de produire.

Plus court? Le media des médias est le web sur lequel le contenu est dans la relation.

Encore plus court? La relation est le message.

Ça n’est pas sans doute pas suffisant pour prospérer, mais c’est indispensable pour survivre et passer à l’étape suivante.

Ça vous inspire?

[Photo Flickr de Krishna De ]

J’enquête, je suis et j’analyse les technologies de l’information et de la communication depuis la préhistoire (1994). Piqué par la curiosité et l’envie de comprendre ce que je sentais important,...