L’intérêt du billet est qu’elle va plus loin et pose le lifestreaming comme « une nouvelle façon de fournir et de garder des traces sur vos activités en utilisant une collection d’informations organisées chronologiquement ».
Les blogueurs de fond prennent du temps pour réfléchir ou s’informer et pour publier ce qu’ils savent, ce qu’ils pensent ou ce qu’ils croient. Mais les gens ne lisent plus. Et qui s’intéresse aux commentaires?
Le lifestreaming simplifie tout ça. On prend des photos ou des images en fonction de l’inspiration et on les met en ligne dès qu’on peut. Sarah donne même le site personnel d’Alan Cheslow entièrement conçu de cette façon. Intéressant je dois dire.
Mais peut-être faut-il creuser un peu plus.
Son billet parle exclusivement de l’évolution des blogs personnels, de ceux qui correspondent le plus clairement à un ego trip. Son autre exemple n’est-il pas celui de Julia Alison devenue vedette du web au point de se gagner un article dans Wired consacré à son talent pour l’auto-promotion?
Reprenant sur un espace personnel l’idée de FriendFeed qui consiste à réunir photos, vidéos, twits et autres fantaisies, ils peuvent maintenant se consacrer entièrement à eux-mêmes avec la légèreté qu’il faut pour être cool. Une bonne chose.
C’est en fait un nouveau style qui est en train de naître, un nouveau type de blogs. Ils viennent s’ajouter aux autres et enrichissent ainsi la palette de ce qu’on trouve dans la blogalaxie.
Reste à savoir comment ils s’articulent avec les conversations qui ont lieu sur des sites sociaux du type Facebook, Bebo ou Hi5.
Des idées?