Pour sortir du face à face infernal dans lequel il est piégé depuis quelques mois, Obama devrait faire le tour du pays et se montrer en compagnie des grands du parti: Kennedy, Carter, Richardson, etc.

Qu’il la choisisse ou pas comme candidate à la vice présidence, il ne doit en aucun cas donner l’impression qu’il s’est fait forcer la main par Hillary Clinton.

Il doit faire de la transparence un des thèmes centraux de la campagne et proposer un Green New Deal.

L’invasion de l’Iraq est à lier avec l’augmentation du prix du pétrole et la mauvaise situation économique.

Etc. Etc.

Mais d’où viennent donc ces conseils? De Oh Boy Obama , un think tank d’un genre nouveau, créé sur le modèle du site Digg.com ou, si l’on veut paraître un peu plus prétentieux, sur la notion d’intelligence collective.

Le principe (fort utilisé dans le monde des affaires nous rappelle Josh Catone de Read/WriteWeb) consiste à inviter les gens à proposer des thèmes de campagne qui leur semblent intéressants puis à voter pour ceux qui leur paraissent le plus pertinents.

Digg fonctionne ainsi pour la sélection d’articles. Yahoo, Dell (voir ce billet ), Starbucks et Salesforce ont mis en place des mécanismes comparables pour tester services et produits auprès de leurs clients ou pour s’inspirer le leurs suggestions.

Il était inéluctable que ça s’applique à la politique. Il s’agit, après tout, d’une forme de démocratie élémentaire.

Le danger est évident. Ce sont les plus motivés (et les plus geeks) qui s’expriment le plus facilement et le plus fort. Cela peut être excellent quand on doit s’adresser aux durs du parti et très dangereux quand on doit convaincre les l’ensemble des citoyens.

J’enquête, je suis et j’analyse les technologies de l’information et de la communication depuis la préhistoire (1994). Piqué par la curiosité et l’envie de comprendre ce que je sentais important,...