Ils ne sont pas encore nombreux mais s’expriment de plus en plus.

C’est du moins leur intention, car depuis quelques jours, le gouvernement les bloque.

Parmi les plus connus on peut signaler Generación Y et Potro Salvaje . La revue online DesdeCuba en réunit une poignée.

Generación Y (1,2 millions de clics en février) est tenu par par Yoani Sanchez qui écrit sur la vie de tous les jours quand elle peut et poste depuis les hotels pour touristes ou les très rares cybercafés disponibles.

Potro Salvaje se consacre aux problèmes de l’internet à Cuba et, notamment, aux différentes façons de déjouer la censure.

The Economist vient de faire état de légères améliorations depuis que Raul Castro est devenu le patron. L’informatique y serait pour quelque chose avec la libération annoncée et relative de la vente de DVD et d’ordinateurs. « L’âge digital a ouvert cette brèche étrange dans le monopole de l’État sur l’information, » écrit l’hebdomadaire… un peu vite peut-être.

Les conditions d’exercice de l’activité de blogueur sont particulièrement difficiles. Elles ne tiennent pas seulement au nombre limité de points d’accès pour s’exprimer. Visiter les sites et les blogs en question peut prendre un temps fou en raison du contrôle de l’État sur les tuyaux.

Selon El País , Yoani Sanchez ne peut plus accéder directement à son site pour poster ses billets et qui veut lire Potro Salvaje risque de se trouver devant un message d’erreur.

Mais l’inventivité cubaine a plus d’un tour dans son sac. Répondant à l’initiative lancée par PenultimosDias , des blogueurs sont parvenus, en coordonnant leur action, à paralyser pendant quelques minutes le site de Granma, journal très officiel.

[Merci à Ernesto et à Silvia]

J’enquête, je suis et j’analyse les technologies de l’information et de la communication depuis la préhistoire (1994). Piqué par la curiosité et l’envie de comprendre ce que je sentais important,...