Le marchandage est de nouveau possible… même dans les grands magasins ou dans les chaînes les plus puissantes comme BestBuy, Circuit City et HomeDepot. Il est même à la mode. Plusieurs entreprises l’acceptent et donnent à leurs vendeurs une certaine marge de manœuvre pour mieux négocier.

Cet article du New York Times rapporte quelques cas convaincants.

Je retiens trois éléments:

  • eBay a remis à la mode la mise en vente à des prix variables. D’où le nom choisi pour signaler l’extension du phénomène aux boutiques « du monde réel ».
  • La crise économique contribue à rendre les commerces plus souples. Mieux vaut vendre moins cher mais vendre que garder le prix fixe et perdre un client.
  • Un des éléments fondamentaux du mécanisme tel qu’il est pratiqué aujourd’hui c’est que les acheteurs potentiels peuvent comparer les prix sur l’internet et, armés de ces informations, ils se trouvent dans une meilleure position pour marchander.

Ce phénomène qu’on commence à voir poindre devrait encore s’amplifier avec la multiplication des téléphones intelligents. Ils permettent de vérifier dans la boutique même, sous les yeux du vendeur éventuellement, les prix disponibles ailleurs… peut-être même dans un magasin qui se trouve au coin de la rue.

C’est un transfert d’une parcelle de pouvoir à l’acheteur. A ne pas perdre de vue.

Cela me fait également penser à ces rendez-vous dont nous ajustons l’heure et le lieu au dernier moment. Nos vies quotidiennes font de plus en plus de place à la flexibilité.

Vous avez-sans doute d’autres exemples…

[Photo Flickr de pmorgan ]

J’enquête, je suis et j’analyse les technologies de l’information et de la communication depuis la préhistoire (1994). Piqué par la curiosité et l’envie de comprendre ce que je sentais important,...