facebook-542bestfriends-tychay-flickr.1197042699.jpg Commençons par une bonne nouvelle: au lieu de m’obliger à me connecter au site pour voir les mèls que je reçois (ce que j’avais cessé de faire depuis longtemps), Facebook, depuis hier soir, m’envoie le texte des messages qui me sont destinés (voici ce qu’en dit Arrington ). Je peux maintenant les lire avec mon programme de messagerie et voir instantanément s’ils sont importants ou pas (c’est rarement le cas). Ça va peut-être changer mon usage, très circonspect, du site jusqu’à présent.

J’ai ouvert un profil pour voir comment ça marchait. Je dis oui à toutes les revendications d’amitiés. J’ai essayé deux ou trois trucs, mais je m’en sers peu. Pour deux raisons. La première est que j’attends de voir la tournure que ça prend. Les récentes mésaventures de Beacon (voir ce billet ), leur système de pub et la façon dont l’affaire a été gérée ne peut que me confirmer dans ma réserve.

La seconde est que ça ajoute une couche supplémentaire de relations plus ou moins réelles mais qui prennent énormément de temps. Le fait de pouvoir lire dans mon courriel ce qui m’est adressé me permettra de ne plus tout ignorer comme je le fais depuis quelques mois déjà (après tout, mon adresse est sur mon blog).

Un des mécanismes qui m’horripile le plus permet à des gens de m’écrire quelque chose sur une application (le FunWall par exemple) que je n’utilise pas sans qu’ils s’en rendent compte. Quand je veux lire ce qu’ils me disent (ça m’est arrivé hier avec des étudiants) je suis obligé de m’inscrire… ce que je refuse de faire si on m’oblige. C’est moins grave que la première formule de Beacon mais cela relève d’une démarche très semblable.

Faites-nous donc part de ce qui vous énerve. Après tout, ces gens écoutent… peut-être pas en français mais on ne sait jamais…

[Image Flic: les 542 meilleurs amis de tychay ]

J’enquête, je suis et j’analyse les technologies de l’information et de la communication depuis la préhistoire (1994). Piqué par la curiosité et l’envie de comprendre ce que je sentais important,...