Microsoft et Facebook – C’est pas vraiment un mariage d’amour mais l’union est intelligente. Selon le Wall Street Journal , Microsoft investirait dans l’enfant chéri des réseaux sociaux fulgurants en échange de 5% du capital. Facebook y gagnerait d’y être évalué à 10 milliards de dollars (vous avez bien lu) et Microsoft, en faisant le grand écart par dessus l’ère Google, d’avoir un pied dans ce qui pourrait bien être le géant de demain. Il ne s’agit pour le moment que de conjectures et Google semble avoir également manifesté son intérêt.

Pire que Gmail?ThePudding.com qui débute à la conférence Demo (San Diego, jusqu’à mercredi) permet de faire des appels téléphoniques gratuits (qui passent par l’internet) dans tous les États-Unis à condition qu’on lui permette d’écouter ce qui se dit. Cette société de San José au cœur de la Silicon Valley a même le culot de présenter sa solution comme une invention permettant de rendre les conversations plus amusantes grâce aux illustrations publicitaires qui apparaissent sur l’écran de l’ordinateur pendant qu’on parle. Précaution faite pour nous rassurer, la société ne garde rien en mémoire et tout est strictement lié à ce que son logiciel comprend de ce qui se dit sur le moment… (MaJ: Blyk vient de lancer le même type d’offre pour téléphones mobiles en Grande Bretagne).

New York Times gratuit – On le sait depuis la semaine dernière, mais c’est d’une importance considérable: le plus prestigieux des journaux américains vient de renoncer à faire payer l’accès aux grandes signatures qui publient sur son site et ouvre ses archives gratuitement. Il parie entièrement sur la publicité et, pour cela, sur le fait que ses articles seront trouvables grâce aux liens qui pointent dans leur direction et aux moteurs de recherche qui pourront recenser leur existence. Une statistique très empirique me fait dire que les sites de journaux doivent entre soixante et soixante quinze pour cent de leurs visites aux moteurs de recherche. C’est la force péremptoire de l’ouverture.

Google ajoute… des nouveautés qu’on a du mal à suivre à la trace. La première est, pour le moment, une pâle copie de del.icio.us baptisée Google Share. Ça permet de sélectionner, de tagger et de partager avec d’autres des articles et des sites qu’on trouve intéressant. L’intérêt d’un service de ce genre est d’autant plus grand que plus de gens s’en servent… je continue à utiliser la concurrence. L’autre, par contre, est un immense plaisir. Google Reader permet depuis quelques semaines de chercher à l’intérieur des flux que j’y reçois (Netvibes offre le même service). J’attendais ça depuis des mois dans la mesure où il s’agit de la liste de mes sources préférées et donc de sites où j’ai le plus de chances de trouver ce qui m’intéresse.

J’enquête, je suis et j’analyse les technologies de l’information et de la communication depuis la préhistoire (1994). Piqué par la curiosité et l’envie de comprendre ce que je sentais important,...