L’outil relationnel le plus apprécié par les entreprises est la messagerie instantanée (37% estiment qu’elle apporte une « valeur substantielle »). C’est ce que révèle une étude réalisée par Forrester auprès de 275 « preneurs de décisions » en matière de TIC.
Encore faut-il remarquer que la messagerie instantanée est utilisée depuis bien avant que Tim O’Reilly se mette en tête de promouvoir la formule web 2.0. Elle est donc dans une catégorie un peu à part.
Juste après, on trouve les flux RSS (23% lui accordent une valeur substantielle) suivis par les podcasts (21%) les wikis (14%), les réseaux sociaux (13%) et les blogs (11%).
Deux notions me semblent particulièrement intéressantes:
- La reconnaissance que, comme d’autres avant, elles sont d’abord adoptées par les consommateurs « qui ensuite les introduisent subrepticement dans le monde des affaires ». C’est la raison pour laquelle il faut toujours regarder au dehors pour savoir ce qu’on sera obligé de faire « au-dedans ».
- Le fait que plus la gamme des outils mis à la disposition des employés est large, plus les bénéfices sont grands (indépendamment de la composition du cocktail). Un outil ne fait pas le web 2.0. C’est une question de culture à laquelle on accède d’autant plus vite qu’on laisse opérer les effets multiplicateurs.
Richard MacMannus, de Read/WriteWeb où j’ai trouvé cette piste insiste en outre à juste titre sur le fait que les effets de web 2.0 demeurent très difficiles à mesurer.