powerofgoogle.1175366915.jpg Business Week consacre un long article aux entreprises qu’effraient le pouvoir croissant de Google.

Point de départ quotidien sur le web de centaines de millions d’usagers, la petite fenêtre blanche qui nous sert d’oracle pratique permet au moteur de recherche le plus puissant de s’étendre dans d’autres domaines.

Les grosses boîtes de média commencent à contre attaquer (procès intenté par Viacom par exemple).

Les usagers, eux, continuent à trouver cela génial et commode.

On note pourtant l’apparition de piques culturelles et politiques, comme cette vidéo (il y en a d’autres, mais on me l’a signalée ce matin).

Au fond, je suis embarrassé.

Les peurs de Viacom ne me concernent guère.

Je cède à la facilité en utilisant plein de services de Google. Ces gens là ne cessent de produire des technologies vraiment cool et font plein de trucs sympas.

Mais je suis convaincu que la concentration d’informations qui passent par (et restent dans) leurs serveurs peut devenir extrêmement problématique, voir dangereuse.

On sait ce qui arrive à ceux qui crient au loup trop tôt. Mais que faire, et quand crier si le loup, au lieu d’arriver tout méchant, le loup résulte du morphing d’un agneau plutôt coquin?

J’enquête, je suis et j’analyse les technologies de l’information et de la communication depuis la préhistoire (1994). Piqué par la curiosité et l’envie de comprendre ce que je sentais important,...