L’idée c’est que le net met tous les points (les gens et le reste) à une distance zéro de tous les autres.
Dans un billet publié mardi 6 sur son blog il applique l’image au journalisme.
Si on ajoute que les coûts de publication sont très proches de zéro, il est essentiel pour les médias traditionnels de comprendre que l’écosystème des médias soutient ainsi tous ceux qui veulent informer les autres.
Voici la citation originale:
The Net is a giant zero. It puts everybody zero distance from everybody and everything else. And it supports publishing and broadcasting at costs that round to zero as well.
It is essential for the mainstream media to understand that the larger information ecosystem is one that grows wild on the Net and supports everybody who wants to inform anybody else.
La métaphore est nouvelle et puissante. Doc Searls fait, avec George Lakoff , partie de ceux qui accordent une grande importance au « framing », littéralement au cadre dans lequel on pose les discussions, les débats.
Dans cette ligne, il se refuse d’être un pourvoyeur de « contenu », notion inerte. Informer, c’est former. Il va plus loin:
« Nous sommes les auteurs les uns des autres. Ce que nous appelons autorité c’est le droit que nous donnons aux autres d’être nos auteurs (to author us), d’être ce que nous sommes.
« Ce droit, nous ne le donnons plus seulement à nos journaux, à nos magazines, à nos stations de télé ou de radio. Nous le donnons à toute personne qui nous aide à apprendre et à comprendre ce qui se passe dans le monde ».
L’idée doit encore mûrir, mais on sent que la discussion démarre. Elle n’est pas prête de s’arrêter. Voici comment la suivre , aujourd’hui et dans quelques mois. Vous trouverez ici la vidéo d’une conférence au Berkman Center où il explique le concept.
Mais d’abord, qu’est-ce que ça vous inspire cette image du grand zéro?