Toute la presse ne se casse pas la gueule. Aux États-Unis, les magazines sont passés de 170 en 1991 à 239 (avec une pointe à 250 en 2001). Le nombre de pages publicitaires (signe de santé commerciale) est passé de 157.000 à 245.000.

Steve Rubel, qui signale le fait sur son blog Micro Persuasion , ajoute que les magazines d’actualité (dans le genre Time et Newsweek) ne vont pas fort. Mais les autres magazines sont par nature « verticaux » et permettent aux consommateurs de s’informer en profondeur sur les secteurs qui les intéressent. Dans ce cas, la pub est un plus, surtout quand il s’agit de mode par exemple.

Je crois que c’est aussi une illustration de ce que ce qui se dit (et se lit) vite se lit sur le web alors que ce qui prend du temps (à expliquer ou à raconter) se lit plus volontiers sur papier… surtout s’il y a de belles photos.

J’enquête, je suis et j’analyse les technologies de l’information et de la communication depuis la préhistoire (1994). Piqué par la curiosité et l’envie de comprendre ce que je sentais important,...