Silicon Valley vient de découvrir avec le soupir de soulagement qu’on imagine qu’elle demeure la capitale mondiale de l’innovation. Le rapport dont cette information est tirée a été produit sur place par le une association de dirigeants locaux. Mais le dossier est solide.

La vallée occupe la première place dans le monde quant à la proportion de personnes employées dans les technologies de l’information et de la communication, devant Austin, au Texas et Singapour. Elle est également première pour la proportion de capital risque investi par habitant, mais seulement quatrième en dépôt de brevets par tête.

Publié le 27 janvier, l’Index de la Silicon Valley de Joint Venture: Silicon Valley Network , révèle que la création d’emplois a repris (le chômage était de 4,2% en décembre, plus bas qu’en novembre 2006 et qu’en décembre 2005).

La productivité a augmenté de 4,1% de 2005 à 2006 (1,9% pour l’ensemble des États-Unis).

La région continue à attirer près de 30% du capital-risque des États-Unis.

Les ombres ne manquent pas.

Elles sont sociales et concernent essentiellement le coût de la vie et la faiblesse de l’éducation. Le pourcentage de familles ayant les moyens d’acheter une maison vendue au prix moyen a baissé de 31% à 26% en un an. Le nombre de diplômés des high schools a chuté de 3%.

L’élément nouveau le plus important est l’ouverture de la région sur le monde. Avec 36% de résidents nés à l’étranger, San José est passée devant Los Angeles comme la deuxième ville la plus cosmopolite des États-Unis (derrière Miami).

La proportion des étrangers dans les start-ups est encore plus impressionnante.

J’en parlerai demain.

J’enquête, je suis et j’analyse les technologies de l’information et de la communication depuis la préhistoire (1994). Piqué par la curiosité et l’envie de comprendre ce que je sentais important,...