Cette phrase caractérisera l’univers p2p dans lequel nous entrons comme le « Je pense donc je suis » caractérisait la modernité d’hier.

seelybrown-we-participate-therefore-we-are.png Je la trouve aujourd’hui dans une conférence sur le monde des infocomms (technologies de l’information et la communication) à l’horizon 2015. Elle a été prononcée à Singapour l’an dernier par John Seely Brown (l’ancien directeur de Xerox Park)(voir ce billet et celui-ci ).

Il y parle aussi d’un nouveau nouveau paradigme « technico-économique » qui donne lieu à un nouveau modèle de « sens commun » dont les piliers sont:

1) la lente substitution de l’offre qui « pousse » (push) par la demande qui « tire » (pull), ou plus exactement va chercher ce qui lui convient, d’où il lui plaît, quand ça lui dit;

2) les mouvements open source qui promeuvent le partage des connaissances et des formes nouvelles de capital social;

3) l’attitude plus active des jeunes générations en matière de divertissement et de spectacle;

4) une nouvelle forme de « literacy » (un peu plus qu’alphabétisation, un peu moins que culture) qui intègre texte, images, son et l’art de naviguer dans l’univers informationnel;

5) la montée de la « classe créative », du fait de sa participation dans les communautés d’intérêts et de pratiques (les niches de la longue traîne), et des « pro-ams », ces semi-professionnels, totalement amateurs qui aiment ce qu’ils font (pour qui apprendre et créer sont en même temps un hobby et leur boulot).

Voilà qui amplifie bien les prévisions pour l’année qui vient évoquées dans ce billet récent.

Mais, à propos, ça vous chante cet unvivers là? Qu’est-ce que ça vous inspire?

J’enquête, je suis et j’analyse les technologies de l’information et de la communication depuis la préhistoire (1994). Piqué par la curiosité et l’envie de comprendre ce que je sentais important,...