medievalwriter-flickr-hans_s.jpg La blogmania déçoit, écrit Djul dans un commentaire à ce billet sur Trois technologies qui peinent . Il a raison. En partie.

Nous avons trop tendance à les lire ou regarder comme s’il s’agissait de moyens de communication de masse.

L’intérêt de la plupart des blogs ne saurait être jugé par le public en général mais par le petit groupe de gens (la niche) auquel il est dirigé. Nous ne pouvons pas juger la « longue traîne » comme la « courte tête ».

A côté de ceux qui attirent l’attention d’un public relativement large (la « petite tête ») faisons une place à ceux qui satisfont les besoins de la niche à laquelle ils s’adressent. Qu’ils ne vous (ou ne me) plaisent pas ne leur retire aucune valeur.

Le problème ne se pose donc qu’avec ceux qui prétendent fasciner la planète entière avec des banalités. Est-ce vraiment un problème? Ce côté éventuellement négatif, est-il plus important que le côté positif de la possibilité d’expression et de communication ouverte à tous? Je ne crois pas.

Que ces millions de fleurs éclosent. Je compte sur NetVibes, Google Reader et autres lecteurs de flux RSS pour faire face à la prolifération et m’y retrouver.

La déception de Djul invite à se demander si la proportion de scories est plus grande dans les blogs qu’ailleurs. Il n’y a aucune raison pour cela… si on pose la question en termes généraux.

La vraie distinction à opérer porte sans doute sur la différence de qualité entre le contenu généré par les utilisateurs et le contenu choisi et produit par les médias et autres autorités de l’art, de la culture et du marché.

Faux débat.

Ma réponse c’est que la qualité n’est pas « la même » mais qu’il y en a « autant ». Chaque système masque certaines créations, en encourage d’autres. Les critères d’appréciation varient, mais le plus important est qu’ils s’ajoutent puisque les différents modes coexistent.

Je trouve mes plaisirs avec chacun. Je me réjouis d’avoir accès aux deux.

Et vous?

J’enquête, je suis et j’analyse les technologies de l’information et de la communication depuis la préhistoire (1994). Piqué par la curiosité et l’envie de comprendre ce que je sentais important,...