La proportion des recherches de matériel sexuel ou pornographique sur le web (les questions que les usagers posent aux moteurs de recherche dans l’espoir de trouver des sites de ce genre) a baissé au cours des dernières années.

Elles représentaient un peu moins de 17% en 1997, moins de 11% en 2001 et 4% ou moins au cours des trois dernières années.

Tel est le résultat d’une  étude comparative effectuée par trois chercheurs australiens et américains publiée dans le numéro de septembre de la revue First Monday.

Une des explications pourrait être, selon les auteurs de l’article, que les gens qui utilisent le web pour établir des relations ou chercher des informations sexuelles n’ont besoin de moteurs de recherche qu’au début. Une fois qu’ils ont trouvé les espaces qui leur conviennent, ils peuvent s’y rendre directement.

Le 14 novembre j’ai publié un billet sur les conclusions d’une autre enquête menée, celle-là, à la demande du gouvernement américain. Elle montre qu’à peine 1% des pages web recensées par les principaux moteurs de recherche contiennent des éléments « explicitement » sexuels.

Les deux données ne portent pas sur le même sujet. Elles nous invitent à remettre en question certaines idées reçues issues  des cocoricos du minitel rose et semblent confirmer que les censeurs et les médias qui s’affolent n’ont pas raison.

Intéressant. Non?

J’enquête, je suis et j’analyse les technologies de l’information et de la communication depuis la préhistoire (1994). Piqué par la curiosité et l’envie de comprendre ce que je sentais important,...