A peine 1% des pages web recensées par les principaux moteurs de recherche contiennent des éléments « explicitement » sexuels. Telle est la conclusion d’une étude réalisée par Philip Stark, professeur de statistique à l’Université de Californie-Berkeley citée ce matin par le Mercury News.

Il agissait à la demande du ministère (Department) de la justice qui, cherche à criminaliser la pornographie pour protéger les mineurs. L’étude a été présentée devant un tribunal de Philadelphie la semaine dernière.

La American Civil Liberty Union qui s’oppose à cette politique, estime que les chances de tomber sur des contenus sexuels « sont extrêmement faibles quand les filtres [mis en place par les navigateurs] sont en place ».

Le gouvernement maintient que si le pourcentage est faible le nombre est substantiel. Stark, pour sa part, estime que « Beaucoup de matériel sexuellement explicite n’est pas bloqué par les filtres ».

L’étude montre aussi que les filtres qui bloquent le mieux la pornographie bloquent également une grande quantité de pages qui n’ont rien à voir.

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J’enquête, je suis et j’analyse les technologies de l’information et de la communication depuis la préhistoire (1994). Piqué par la curiosité et l’envie de comprendre ce que je sentais important,...