C’estimpressionnant de voir le nombre d’applications qui se raccrochent d’unemanière ou d’une autre à la notion d’Office 2.0. Vous pouvez vous en faire uneidée rapide en consultant la liste dressée par Ismaël Ghalimi.

La conférence qu’ila organisé la semaine dernière (voir ce billet et celui-ci) avait entre autresobjectifs celui de fournir à certaines de ces entreprises la possibilité deprésenter leurs produits.

Les lauréatssont, pour la catégorie application simple, EchoSign qui assure la signature etl’acheminement des documents online. Et pour les suites, Joyent qui intègremèls, calendrier, contact et documents, le tout online. Zoho, une entrepriseindienne installée près de San Francisco, offre plus d’applications et une »suite virtuelle » tout aussi bien faite et clairement moins chère.

Quant auxconclusions, j’ai déjà exprimé les miennes dans les billets précédents. Je doisajouter en guise de « disclosure » comme disent les Américains que,comme tous les participants arrivés à temps, j’ai reçu le programme dans uniPod Nano. C’est un peu moins commode que le papier mais beaucoup plus agréableque les horribles sacs habituels.

Ghalimi, pour sapart, a tiré ses propres conclusions qui vaillent la peine d’être citées dansla mesure où elles montrent une évolution de sa part.

La définition d’abord:

Office 2.0:Office productivity environment enabled by online services used through a Webbrowser. By storing data online and relying on applications provided as Webservices, it fosters collaboration and extends mobility, while promoting auser-centric model that fuels innovation and increases productivity.

A qui ça sert.D’abord aux individus, étudiants et petites entreprises (moins de 15 employés)parce qu’ils sont sensibles aux coûts, à ce qui est commode et aux possibilitésde collaboration. Comme il me l’avait confirmé par courriel, ce sont eux quientraîneront les grosses boîtes.

C’est important,ajoute-t-il, parce que s’il est vrai que nous n’avons pas besoin d’un meilleur traitementde texte nous avons tous besoin d’outils différents « qui encouragent lacollaboration, nous aident dans nos vies nomades et contribuent à ce que nousnous sentions mieux dans notre travail ».

Je suis d’accordavec tout ça mais pour me lancer là-dedans, j’ai besoin d’une fonction essentielle:la synchronisation. Elle fait cruellement défaut au calendrier de Google. C’estdifficile à faire dit-on, mais Yahoo l’intègre avec son nouveau programme decourriel intégré au calendrier, contacts et notes. C’est ce qui permet deprendre confiance dans cette notion des « données dans les nuages », d’assurerson propre backup et de ne souffrir dès qu’on s’éloigne des centres hyperconnectés.

 

QU’enpensez-vous?

J’enquête, je suis et j’analyse les technologies de l’information et de la communication depuis la préhistoire (1994). Piqué par la curiosité et l’envie de comprendre ce que je sentais important,...