La question de lafraude électorale est toujours à l’ordre du jour aux États-Unis. Certainspensent qu’on peut y mettre un terme avec le vote électronique qui s’étendchaque année.

Hélas, l’un desprincipaux fournisseurs – Diebold (dont les relations avec le parti Républicainsont connues) – laisse à désirer.

Une équipe dechercheurs de l’Université de Princeton vient de montrer qu’il est faciled’altérer le résultat. Ils ont introduit un virus (en moins d’une minute) quiredistribue les voix à sa façon, contamine d’autres machines et efface toutetrace de son passage avant de disparaître à la fin de la journée électorale.

Les machines enquestion – AccuVote-TS – présentent entre autres caractéristiques dangereuses,celles de reposer sur des logiciels propriétaires secrets et de ne pas laisserde traces sur papier.

Une bonne partiede la force de la démonstration tient au fait que le document contenant lesconclusions de l’étude est accompagné d’une vidéo que tout le monde peut voirsur YouTube. Les discussions entre spécialistes deviennent accessibles partous.

J’enquête, je suis et j’analyse les technologies de l’information et de la communication depuis la préhistoire (1994). Piqué par la curiosité et l’envie de comprendre ce que je sentais important,...