Hinchcliffereadwritecollective Une bonne partiede la confusion autour de ce qu’est Web 2.0 tient au fait que l’essai fondateurde Tim O’Reilly (voir la version en français) était un peu obscur. Peut-être même confus. La course à lasimplification s’accélère.

La réductionextrême nous est proposée par Tim Bray, ingénieur de Sun qui a récemment écritsur son blog: « Chaque jour qui passe je suis de plus en plus convaincu quela seule chose importante et nouvelle est qu’on peut à la fois lire et écrirele web (read/write). Tout ce qui compte en découle ».

Le problème aveccette affirmation c’est que la dimension choisie existe depuis le début. C’estpourquoi l’analyste Dion Hinchliffe ajoute que le phénomène a pris de l’ampleurau cours des dernières années grâce à « l’existence sur le web de zonesread/write (lire/écrire) importantes et d’un nombre important d’internautes intéressés,désireux et capables de contribuer et de consommer du contenu read/write ».

L’accusé, leresponsable de la complexité, Tim O’Reilly a répondu très vite dans un discoursà l’Université de Berkeley à l’occasion duquel il a déclaré: « Une vraieapplication web 2.0 est une application qui devient meilleure quand plus depersonnes s’en servent. […] C’est pour ça que j’affirme que le véritable cœur deweb 2.0 c’est de tirer parti (harnessing) l’intelligence collective ».

Les deux formulessont compatibles. On a tout intérêt à les ajouter ce qui donne (voir legraphique de Dion Hinchliffe):

Web 2.0 = lire/écrire+ tirer parti de l’intelligence collective

Cet échange a eulieu en trois jours à la mi-mai.

Fascinant àsuivre, le débat vient d’être relancé par le journaliste James Fallows dans « HomoConexus », publié le 11 juillet par la Technology Review.

Demain, je vousen donnerai les éléments essentiels et la discussion qui s’en est suivie. 

J’enquête, je suis et j’analyse les technologies de l’information et de la communication depuis la préhistoire (1994). Piqué par la curiosité et l’envie de comprendre ce que je sentais important,...