Je me rendscompte, notamment en lisant vos commentaires à mon billet d’hier, que parler de « l’espritOpen Source » a autant l’inconvénient que le mérite d’être vague. Ça peutservir à parler de tout et de n’importe quoi. D’où l’idée d’essayer de cernerles critères permettant d’établir ce qui en fait partie et ce qui yéchappe ?

 

Les critèrestraditionnels appliqués par l’Open Source Initiative pour reconnaître et accepterun logiciel sont une référence : code source disponible, redistributionlibre, droit de créer des travaux dérivés (voir Wikipedia en français, et enanglais pour une définition plus complète). Ils ne sauraient être retenus tels quels quand on s’intéresse à l’espritdu mouvement et à son infiltration dans d’autres sphères d’activités.

Thomas Goetz,dans un article de Wired publié sous le titre « Open Source partout »affirmait que « la révolution est dans la méthode, pas dans lesrésultats ». C’est une piste. Elle est insuffisante.

La conférence dontje reviens nageait elle-même en pleine ambigüité volontaire puisqu’en anglaiselle se donnait comme sujet « l’Open Source » et en espagnol « leslogiciels libres ».

Je propose lescinq critères suivants:

1) Accès auproduit et/ou aux outils ;

2) Droit demodifier et de réutiliser ;

3) Communicationhorizontale et coopération ;

4) Auto-organisationen réseaux hétérogènes ;

5) Acceptation dela diversité, participer devient plus important qu’appartenir ?

Il ne s’agitnullement d’une théorie, ni même d’une tentative d’ébauche mais d’éléments pourlancer la discussion.

Qu’endites-vous ?

J’enquête, je suis et j’analyse les technologies de l’information et de la communication depuis la préhistoire (1994). Piqué par la curiosité et l’envie de comprendre ce que je sentais important,...