Les entrepreneursde Silicon Valley adorent les « disruptive technologies » outechnologies de rupture (on dit aussi « perturbatrices »). Elleschangent le panorama existant et permettent de faire des affaires fulgurantes.Quand tout se passe bien, s’entend.

Il y a toute unethéorie là-dessus (voir Wikipedia en anglais et en français).

L’internet estgénéralement considéré comme une des technologies les plus perturbatrices et c’est,au fond un de cela dont il est question sur Transnets.

J’en parle leplus souvent à propos des médias mais cet article du New York Times donne unbon exemple de l’impact de l’internet sur le marché immobilier.

Une infirmière etune assistante sociale (version U.S.) du Wisconsin sont en train de fairetrembler (au niveau local s’entend) les agents immobiliers.

Ces derniers prélèvent6% sur toute transaction qu’ils arrangent.

Christie Milleret Claire Murphy prennent 150 dollars pour annoncer sur le site une maisonvendue directement par ses propriétaires et, pour le même prix, ellesfournissent un panneau à accrocher sur le devant de la propriété.

Lancée sur uneboutade leur petite opération convient à tout le monde et leur rapporte descentaines de milliers de dollars.

Les agentsimmobiliers les ignorent impérialement. L’un d’entre eux a déclaré au quotidienNew Yorkais à propos du site « C’est pas important. Je ne le suis pas ».

Ça rappelle l’ignoranceprolongée de Craigslist (le site d’annonces gratuites sur le net) par lespatrons de journaux.

Mais vous avez sûrementplein d’autres exemples de « technologies de ruptures »… faites nousen part.

J’enquête, je suis et j’analyse les technologies de l’information et de la communication depuis la préhistoire (1994). Piqué par la curiosité et l’envie de comprendre ce que je sentais important,...