Les autorités deSan Francisco viennent d’intercepter plusieurs paquets de faux vaccins contrela grippe aviaire. En provenance d’Asie, ils étaient destinés à des clients quiles avaient commandés sur l’internet.

Une belle affairepour les vendeurs : le médicament qui est normalement vendu pour 60dollars (quand il est disponible) peut-être acquis pour des sommes qui varientde 150 à 200 dollars sur le net.

Les acheteursaméricains ne risquent pas grand-chose pour le moment s’ils s’en tiennent àl’usage dominant qui semble être de stocker des réserves. Mais ils pourraientse croire protégés si la pandémie se déclare et atteint les États-Unis.

Il n’y a pas vraivaccin puisque l’épidémie ne s’est pas encore déclarée chez les humains. Mais,paradoxalement, la multiplication des faux vaccins devient un vrai problème.

Les traitementspour les poulets éliminent les symptômes mais pas la maladie. Les animauxvaccinés ont l’air sain mais demeurent dangereux. Ils contribuent donc à l’extensionde l’épidémie. Des Chinois de New York affirment que 80% des vaccins administrésà la volaille en Chine sont faux.

J’ai lu (mais jen’arrive pas à retrouver l’article) que certains vaccins pour humains quicirculent en Asie du Sud-est ont des doses insuffisantes qui contribuentseulement à augmenter la capacité du virus de résister à un vaccin authentique.

Mais je me trompepeut-être… N’hésitez pas à me le dire.

J’enquête, je suis et j’analyse les technologies de l’information et de la communication depuis la préhistoire (1994). Piqué par la curiosité et l’envie de comprendre ce que je sentais important,...