Il est simple à installer et le mieux, si ce nouveau produit pique votre curiosité, c’est d’essayer Google Talk par vous-même. Vous découvrirez ainsi qu’ouvrir un compte Gmail (ce qui ne pouvait se faire jusqu’à présent que par invitation) est maintenant ouvert à tous.

Je vois trois avantages à ce programme de « chat » :

-quand il n’est pas actif, il est beaucoup plus léger que les autres ;

-il intègre de façon convaincante courriel, IM et téléphone (avec une qualité excellente pour ce dernier, égale à Skype).

-il utilise une technologie ouverte (XMPP, Extensible Messaging and Presence Protocol) qui permet de communiquer avec ceux qui utilisent le même protocole (Jabber, iChat d’Apple).

La principale limitation – temporaire – c’est que le réseau est encore peu peuplé. La facilité avec laquelle on peut envoyer des invitations devrait contribuer à une expansion rapide.

Le principal défaut – temporaire ? – c’est qu’il ne se distingue pas assez de la concurrence pour qu’on ait envie de changer. On peut imaginer que Google se dépêchera d’ajouter des accessoires.

Je vais garder Google Talk parce qu’il ne prend pas de place en attendant de voir comment tout cela évolue. Mais je reste fidèle à mon programme favori (il y en a d’autres) : Trillian qui me permet d’être agnostique et de communiquer avec ceux de mes amis qui utilisent croient en AOL, jurent par MSN ou adorent Yahoo.

Ce qui m’intéresse le plus, mais il ne s’agit pas d’information, à peine d’un désir, c’est qu’en donnant du volume à une technologie ouverte Google oblige les trois grands à laisser les utilisateurs de leurs différents systèmes communiquer entre eux.

Le secret dans ce domaine me semble d’offrir en même temps légèreté et qualité de communication. Tout concentrer en un seul programme peut être essentiel à condition d’offrir une intégration qui fonctionne à deux niveaux en même temps : entre les différents modes de communication (ce que Google Talk offre déjà) et entre les différents programmes à l’intérieur d’un mode de communication. Nous n’y sommes pas encore. C’est sans doute là que ça se jouera.

Qu’en dites-vous ?

J’enquête, je suis et j’analyse les technologies de l’information et de la communication depuis la préhistoire (1994). Piqué par la curiosité et l’envie de comprendre ce que je sentais important,...