Je me suis toujours demandé pourquoi l’industrie du disque s’acharnait sur les échanges en ligne alors que l’univers des CD qu’on brûle soi-même avant de les faire circuler me semble déjà considérable (en tous cas pour commencer).

J’ai enfin la réponse et elle vient de la RIAA (Recording Industry Association of America). Son porte parole vient de déclarer que 24% de la musique écoutée par les « fans » américains provient de CD brûlés à la maison contre 16% pour la musique téléchargée.

S’appuyant sur une enquête menée par le NPD Group la RIAA s’apprête donc à lancer une nouvelle offensive légale qui passe inéluctablement par un accroissement des mesures techniques limitant le nombre de copies que l’on peut tirer d’un CD.

Le seul problème, explique cet article du Mercury News, c’est que de tels dispositifs peuvent avoir un impact négatif sur les ventes, notamment parce qu’ils sont source de conflits techniques avec certains baladeurs.

Quand donc chercheront-ils une autre réponse que l’interdiction ?

J’enquête, je suis et j’analyse les technologies de l’information et de la communication depuis la préhistoire (1994). Piqué par la curiosité et l’envie de comprendre ce que je sentais important,...