Sans savoir exactement pourquoi, j’ai toujours préféré les cartes de Yahoo aux autres. J’ai, depuis jeudi une bonne raison: il suffit de cliquer une flèche en haut à droite de la page pour avoir l’état de la circulation sur la carte que l’on est en train de regarder.

Autour de la baie de San Francisco où le petit nombre de ponts est source d’embouteillages interminables, c’est plus que précieux.

La vitesse à laquelle on peut rouler est indiquée par des points de couleurs différentes. Les endroits où les travaux sont en cours sont marqués. Il suffit de passer sur le signe représentant un ouvrier au travail pour avoir plus d’infos sur le lieu, la sévérité, la durée prévue. Idem pour les accidents. Le tout en temps réel.

Ces infos sont disponibles pour les 20 plus grands centres urbains des États-unis. (Voici les explications avec illustrations).

Je ne me rends jamais à une adresse que je ne connais pas sans d’abord vérifier sur le net comment y aller. Et quand c’est compliqué, au lieu de télécharger les données sur un PDA quelconque, je les écris sur une carte bristol que je n’ai plus qu’à sortir de ma poche de chemise juste avant de ne plus savoir où je suis.

J’adore ces contradictions de technophile. J’en ai un peu honte aussi. Je pourrais théoriser en disant que je suis toujours pour les solutions métisses, mais je me demande en fait comment vous réagissez. Étés-vous pour le tout techno? Pour les solutions mitigées? Faites-nous partager vos hésitations.

J’enquête, je suis et j’analyse les technologies de l’information et de la communication depuis la préhistoire (1994). Piqué par la curiosité et l’envie de comprendre ce que je sentais important,...