La version 1.0 de Thunderbird le logiciel de traitement du courriel (Open Source) de la Fondation Mozilla est sortie il y a quelques jours. J’en meure d’envie mais je ne pense pas l’essayer et me contenterai de conseiller à ceux que cela intéresse de lire (en anglais) cette étude faite par les gens d’Ars Tecnica qui figure parmi ce que j’ai lu de mieux dans le genre.

Cette réticence me surprend d’autant plus que je n’ai pas hésité trop longtemps à tâter du navigateur Firefox (de la même Fondation Mozilla) qui m’enchante et que ce second programme semble presque aussi bon.

Je peux m’abriter derrière un prétexte technique du genre: ils n’ont pas encore de calendrier intégré. Pas mal, mais pas suffisant.

Je trouve deux raisons plus sérieuses. La première est qu’Outlook, est sans doute un des programmes de Microsoft qui marche le mieux. Les défauts ne manquent pas mais c’est un outil de qualité dans lequel l’intégration des quatre fonctions (courriel, calendrier, tâches et adresses) fonctionne bien.

Le prix de la dépendance

La seconde est plus obscure mais peut être plus importante encore. Comme la plupart d’entre vous je dépends totalement du courriel pour les affaires personnelles autant que professionnelles qui me tiennent à coeur. J’hésite à sauter dans l’inconnu. Je connais Outlook et il me satisfait. Pourquoi en changer pour un programme éventuellement meilleur mais dont le besoin ne se fait pas sentir de façon pressante? J’ai adopté Firefox au moment où les faiblesses d’Explorer (manque de sécurité) étaient devenues patentes.

Comprenons-nous bien: je ne fais pas de ma position une religion et je suis susceptible d’en changer bientôt. Je ne conseille à personne de me suivre. J’essaye simplement de comprendre comment je fonctionne dans mes relations avec les différents outils que j’utilise.

Querelles de clocher mises à part (entre partisans et détracteurs de tel ou tel OS), je me demande vraiment si cette hésitation est atypique ou si elle est partagée par d’autres.

A vous de le dire…

J’enquête, je suis et j’analyse les technologies de l’information et de la communication depuis la préhistoire (1994). Piqué par la curiosité et l’envie de comprendre ce que je sentais important,...